La méthode ptilara : Questions fréquentes

Souhaitez-vous obtenir des informations adaptées à votre situation actuelle de rectocolite ou plus largement apprendre à vivre avec un volcan éteint pour le reste de votre vie ?

Ce n’est pas tout à fait le même investissement personnel. Dans le deuxième cas, il faut préférablement choisir le programme Rémission Durable va plus loin que “soigner ponctuellement”. Mon mari Christophe vit librement, il suit la méthode ptilara et prodigue à mes côtés des enseignements sur son art de maintenir sa poussée sous silence. Le but n’est pas de viser uniquement une absence de symptômes mais une MICI inactive (pas juste asymptomatique). Comment contrer ses micro-poussées en 24h et vivre en autogéré, avec ou sans médication ? Il est important de savoir qu’avant de vivre en autogéré, il faut d’abord s’être réparé au préalable. Vivre en autogéré dans l’approche ptilara est l’objectif final. Il rend aux personnes atteintes de rectocolite leur liberté et supprime l’angoisse des poussées futures.

Cela étant, la méthode ptilara ne remplace ni un avis ni un suivi médical. Au contraire, elle apprécie la collaboration avec les médecins/gastro-entérologues et recommande de faire régulièrement des contrôles, même si les symptômes ont disparu.

La Box “Mon Côlon Ô Calme” existe dans le cadre du programme Rémission Durable. Elle transmet l’essence de la méthode ptilara. C’est une formation numérique proposant quelques recettes ptilara, tout ce qu’il faut savoir de la marche à suivre ainsi qu’une liste évolutive des aliments ptilara Elle se destine :

1) aux personnes qui pour des raisons qui leur sont personnelles préfèrent essayer de se soigner toutes seules, sans passer par une consultation ou un suivi

2) aux personnes qui ont des bons résultats avec la méthode et qui veulent rester “connectées” avec les nouvelles découvertes ptilara car la box est évolutive et des mises à jour y sont apportées chaque mois

Non.

En revanche, si vous êtes indépendant, la formation Rémission Durable peut être parfois compatibilisée comme “Frais Professionnels”. 

Sans la vitalité de votre côlon, vous n’êtes pas apte à travailler.

Seules les personnes qui m’ont livré un témoignage de rémission avaient bénéficié d’un suivi sérieux (sur environ 2 mois). Se faire accompagner, c’est mettre toutes les chances de son côté pour qu’il y ait un vrai travail de fond. Si certaines clés de la méthode sont applicables à tous, certains ajustements personnels sont importants à prendre en considération. Le suivi thérapeutique permet de se dégager du discours un peu uniformisant de la méthode ptilara que l’on trouve sur la chaîne YouTube et de s’adapter aux “signatures de rectocolite”, car finalement chacun a une rectocolite qui lui est propre.

La signature d’une rectocolite ne se décode pas systématiquement lors de la première séance. C’est dans les incidents de la vie qui surviennent durant la thérapie qu’elle s’affine (virus, chocs émotionnels de la vie, maladresses, événements imprévus, découvertes accidentelles).

Enfin, le suivi a ceci de primordial qu’il permet de garder le cap malgré les virages de la vie. Il agit finalement comme un anxiolytique car la personne sait qu’à l’arrière du bateau, il y a un capitaine.

Pour plus d’information relatives à la manière dont se déroule la thérapie, veuillez cliquer ici. 

Les personnes en rémission ont meilleur temps d’apprendre à pérenniser leur rémission pendant qu’elle est encore présente, plutôt que d’attendre la prochaine poussée au cours de laquelle il faudra déployer bien plus de moyen et d’énergie pour remonter la pente. Il est plus facile d’apprendre à rester en rémission que de régénérer un côlon déjà sinistré.

Dès la première séance, vous devriez ressentir un gros soulagement par le simple fait d’être écouté et “pris en charge”. 

Ensuite, les choses sont variables. J’ai vu des personnes cicatriser en quelques jours, d’autres en plusieurs mois. En fait, tout dépend du degré de sévérité de votre poussée, de votre engagement personnel mais aussi de votre situation affective. Souvent, les personnes heureuses en couple se mettent plus vite en rémission. 

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Mes patients disent de moi que je suis une personne plutôt décontractée, joyeuse et qui inspire confiance. Parfois aussi, j’ai un petit côté “maîtresse d’école”.

Ce n’est pas pour rien que j’enseigne l’art de gérer sa rectocolite dans le programme Rémission Durable.

Non, l’immunothérapie par le biais d’anticorps monoclonaux (comme le rémicade, l’entyvio, le xeljanz, etc.) n’est pas un obstacle car souvent la méthode ptilara vient potentialiser la thérapie biomédicale. Elle va faciliter la digestion et limiter la réponse auto-immune. Le vrai problème survient lors du sevrage de la cortisone, car les saignements réapparaissent. C’est à ce stade que la méthode ptilara intervient pour aider à gérer les réactions organiques du corps.   

Certains spécialistes établissent un plan de sevrage complet une fois que la rémission est sous contrôle. Toutefois dans l’approche ptilara, se libérer des médicaments sans apprendre à rester en rémission ne sert à rien, car la poussée finira par tôt ou tard par revenir.