Alimentation RCH : quel lien entre rectocolite et excès alimentaires ?

Au sein de la méthode Ptilara, l’alimentation RCH occupe une place majeure. Dans le cadre de la rectocolite hémorragique (RCH), certains comportements alimentaires peuvent en effet jouer un rôle dans les poussées, sans être immédiatement identifiés comme des facteurs déclenchants. Parmi eux : les “faux excès” alimentaires, c’est-à-dire des prises de nourriture excessives, mais qui ne sont ni ressenties ni reconnues comme telles. Gros plan sur l’alimentation RCH, et plus particulièrement sur le lien méconnu entre rectocolite et excès alimentaires “sournois”.

RCH et faux-excès alimentaire : une réalité méconnue

Contrairement aux idées reçues sur l’alimentation RCH, la rectocolite n’est pas toujours aggravée par une alimentation déséquilibrée ou transformée.

Ce qui ressort de nombreuses observations de terrain, c’est plutôt la répétition d’excès discrets : un pot entier de purée d’amandes, une grande portion de féculents, plusieurs petits repas successifs sans réelle faim… Ces comportements n’entraînent ni lourdeur, ni nausée, ni gêne immédiate. Résultat : ils passent inaperçus, se répètent, et finissent par épuiser l’intestin.

L’équilibre intestinal commence dans l’assiette

La RCH est une maladie à détonation lente qui s’installe souvent de manière progressive. Ces excès alimentaires, même ponctuels, s’accumulent dans le temps, sans déclencher d’alerte claire. Un week-end plus festif, quelques semaines de relâchement, ou une période d’émotions fortes peuvent suffire à faire basculer l’équilibre intestinal, parfois même plusieurs jours ou semaines après les faits.

Nutrition rectocolite : une perte de repères sensoriels ?

Un phénomène fréquent chez les personnes concernées par ces problématiques en lien avec l’alimentation RCH est l’affaiblissement des signaux corporels. Beaucoup ne perçoivent plus la satiété, la lourdeur ou l’écœurement. Comme si la communication entre le ventre et le cerveau était brouillée. 

Un mécanisme qui rend plus difficile l’identification des excès alimentaires et augmente le risque de les répéter sans le savoir. Résultat ? Des symptômes digestifs de plus en plus fréquents qui mènent parfois à l’inflammation intestinale, sans mettre le doigt sur le lien de cause à effet.

Régime RCH et normes alimentaires 

D’un point de vue anthropologique, ce phénomène interroge la manière dont nos sociétés modernes redéfinissent la norme alimentaire, en valorisant l’abondance, la convivialité ou la performance, parfois au détriment de l’écoute corporelle fine. Ce décalage entre les codes sociaux et les besoins réels du corps peut contribuer, chez certaines personnes vulnérables, à la perte de repères et à la chronicité de l’inflammation. 

Une question d’autant plus centrale dans le traitement de la rectocolite, dans la mesure où la cicatrisation du côlon repose en partie sur une attention particulière (mais pas restrictive) à son régime alimentaire pour éviter l’inflammation intestinale. 

✅ Alimentation RCH : ce qu’il faut retenir

🌀 La RCH peut être déclenchée par des excès alimentaires non perçus comme excessifs
🔕 Ces excès n’entraînent pas toujours de signaux immédiats
🧨 Ils s’accumulent lentement et provoquent des poussées inattendues
🧭 La clé en matière d’alimentation RCH : réapprendre à écouter les micro-signaux du corps
🌿 Tirez parti des conseils nutritionnels pour adopter une approche plus fluide, plus ajustée, loin des extrêmes.

📽️ Pour approfondir le sujet de l’alimentation RCH, et plus particulièrement la question des excès alimentaires, retrouvez la vidéo complète sur la chaîne YouTube Ptilara 🌴

📸 Le récapitulatif visuel en fin de vidéo peut être photographié pour vous en souvenir.

Si certains exemples évoqués vous parlent (purée d’amande, repas sans faim, apéros répétés…), n’hésitez pas à les partager en commentaires ! Votre expérience peut éclairer celle des autres.