Colite ulcéreuse : fibres à privilégier ou à éviter ?

Atteint de rectocolite, vous êtes en pleine poussée… et pourtant vous faites tout “comme il faut” ?  Vous mangez des légumes cuits, vous évitez le gluten, vous buvez des bouillons, vous prenez des compléments “naturels”. Et malgré tout, votre ventre brûle, vous saignez, vous êtes épuisée, et les toilettes sont devenues votre abri. Mais ce n’est pas vous le problème. Serait-ce les fibres ? D’ailleurs, entre fibres et colite ulcéreuse, quel lien y a-t-il ? Découvrez l’approche de Ptilara pour trancher cette question. 

🧭 RCH : fibres ou pas fibres ?

La question du lien entre fibres solubles et inflammation intestinale dans le cadre de la colite ulcéreuse revient souvent. Mais à vrai dire, en matière de MICI, ce n’est pas la bonne question. La bonne question, c’est :  à quel stade est votre côlon, et quel est votre profil digestif ?  

Car, selon l’état réel de la muqueuse, les fibres — même “bonnes” — peuvent soutenir ou agresser.  

La stratégie ne sera pas la même si :  

– Vous êtes en crise (stade 1)  

– Vous sortez tout juste d’une poussée (stade 2)  

– Vous reconstruisez la flore (stade 3)  

– Vous êtes en rémission (stade 4)  

Et ce n’est pas tout. Il faut aussi tenir compte de votre profil digestif :  

– Diarrhéique ➝ tendance à perdre, à vider trop vite  

– Constipé ➝ tendance à retenir, à s’enflammer en silence  

– Mixte ➝ fluctue d’un extrême à l’autre  

Les fibres déclenchent des poussées : vrai ou faux ? 

En matière de rectocolite hémorragique, souvent, ce qui déclenche une poussée, souvent c’est… ce que l’on croit bien faire.

La majorité des personnes qui nous contactent le font après des périodes festives, ou après avoir “repris une bonne alimentation”. Et pourtant, beaucoup prennent leur traitement, suivent les conseils classiques, et mangent ce qu’on leur a dit être “anti-inflammatoire”.  

Le problème ?  

Ce n’est pas les fibres, ou l’aliment, c’est le moment.  

Un jus vert cru, un bol de graines ou des pâtes sans gluten peuvent faire des ravages… si votre côlon est à vif.

Stade 1 : zéro fibres, zéro mode, zéro confusion  

Quand le côlon est en crise, il ne digère plus l’idée même de digestion.  

Il faut tout apaiser : le feu, l’acidité, le frottement.  

Sans le priver. Sans le frustrer. Juste le laisser respirer.  

🎥 Lara vous explique dans cette vidéo comment construire une assiette qui soulage, qui coagule, qui répare.  

Ce n’est pas une soupe miracle, mais une combinaison adaptée à ce moment précis de votre maladie.

Les faux amis “santé” en période de crise   

– Psyllium ➝ abrasif si saignements  

– Pâtes sans gluten ➝ souvent trop raffinées et mal digérées  

– Bouillons maison ➝ bourrés de fibres invisibles si mal filtrés  

– Crudités, graines, fruits non mûrs ➝ des micro-lames pour un côlon en feu  

Ce que la méthode Ptilara change

Derrière la méthode Ptilara, il y a un constat simple : ce n’est pas l’aliment seul qui compte, mais le contexte.  

D’un point de vue anthropologique, cela pose la question suivante :  

👉 Et si nos repères “santé” étaient construits plus sur des tendances culturelles que sur une écoute réelle du corps ?  

Dans beaucoup de cultures, on ne donne pas à manger de fibres à une personne malade. On observe, on ajuste, on calme d’abord.

🙌 Vous pouvez cicatriser. Même sans médicament.  

Moins de sang. Moins d’angoisse. Moins d’épuisement au réveil.  

Mais pour cela, il faut cesser de croire que ce qui est bon pour la majorité est bon pour vous maintenant.  

Et apprendre à interpréter les micro-signaux, au lieu de suivre des règles rigides.

🌿 Une méthode née dans la vraie vie, pas dans un labo  

La méthode Ptilara est issue de l’observation quotidienne d’un corps malade, pas d’un protocole impersonnel. Lara, nutrithérapeute et formée à l’anthropologie de la santé, a développé cette approche en accompagnant son propre mari atteint de rectocolite hémorragique. Ses observations ont ensuite été croisées avec celles de plusieurs centaines de personnes atteintes de colite ulcéreuse.  

Une approche concrète de la colite ulcéreuse

Chaque repas, chaque réaction du corps a été noté, ajusté, compris dans son contexte : douleur, selles, énergie, climat émotionnel.  Pas de théories. Du concret.  

Aujourd’hui, Christophe Duc traverse les années sans médicament, sans hospitalisation, sans angoisse. Et ce chemin est désormais partagé avec d’autres élèves à travers la méthode Ptilara, même s’il n’est pas question que les élèves Ptilara – appelés les ptilarons – suppriment leur traitement sans maîtrise de l’art.

Colite ulcéreuse et fibres : l’avis de Lara 

L’alimentation ne devrait jamais être abordée uniquement comme une liste d’aliments à bannir ou à valider. Il ne s’agit pas seulement de fibres, protéines ou glucides, mais aussi d’un langage culturel, d’une mémoire familiale, d’un rituel social… Et face à une maladie comme la colite ulcéreuse, le défi n’est pas seulement biologique, il est aussi relationnel, symbolique, sensoriel.  

Comprendre ce que vous mangez, quand, pourquoi, et comment cela interagit avec votre vécu corporel, c’est redonner au soin une dimension humaine.  

C’est là que l’anthropologie éclaire : non pas en ajoutant de la complexité, mais en remettant du contexte, du discernement, et du respect pour l’expérience individuelle.  

La méthode Ptilara ne cherche pas à imposer une vérité alimentaire universelle sur la question des fibres ou de chaque aliment. Elle invite chacun à réapprendre à se nourrir selon son propre rythme, son stade, et son histoire digestive. Parce qu’au fond, soigner un côlon, c’est réconcilier un corps et un monde qui ne parlent plus la même langue.

📅 Si vous vous sentez perdue, pressée ou dépassée par les contradictions alimentaires, vous pouvez postuler au programme Rémission Durable accompagné par Lara et Christophe.  

💬 Votre côlon n’est pas capricieux. Il est juste à bout.  

Il a besoin de calme, de clarté, et de cohérence.  

🌴 Bienvenue dans la méthode Ptilara.